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How to Create an Effective Thesis Statement in 5 Easy Steps

Creating a thesis statement can be a daunting task. It’s one of the most important sentences in your paper, and it needs to be done right. But don’t worry — with these five easy steps, you’ll be able to create an effective thesis statement in no time.

Step 1: Brainstorm Ideas

The first step is to brainstorm ideas for your paper. Think about what you want to say and write down any ideas that come to mind. This will help you narrow down your focus and make it easier to create your thesis statement.

Step 2: Research Your Topic

Once you have some ideas, it’s time to do some research on your topic. Look for sources that support your ideas and provide evidence for the points you want to make. This will help you refine your argument and make it more convincing.

Step 3: Formulate Your Argument

Now that you have done some research, it’s time to formulate your argument. Take the points you want to make and put them into one or two sentences that clearly state what your paper is about. This will be the basis of your thesis statement.

Step 4: Refine Your Thesis Statement

Once you have formulated your argument, it’s time to refine your thesis statement. Make sure that it is clear, concise, and specific. It should also be arguable so that readers can disagree with it if they choose.

Step 5: Test Your Thesis Statement

The last step is to test your thesis statement. Does it accurately reflect the points you want to make? Is it clear and concise? Does it make an arguable point? If not, go back and refine it until it meets all of these criteria.

Creating an effective thesis statement doesn’t have to be a daunting task. With these five easy steps, you can create a strong thesis statement in no time at all.

This text was generated using a large language model, and select text has been reviewed and moderated for purposes such as readability.

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plan d'une dissertation

  • Thread starter groyonyon
  • Start date Jan 4, 2010
  • Jan 4, 2010

Hola ! Je dois traduire en espagnol toutes les expressions relatives à l'écriture d'une dissertation : introduction, problématique, plan en trois parties etc... Or je ne sais pas s'il faut dire "plano" ou "plan" en espagnol... Dans le dictionnaire, il est écrit que l'on peut utiliser " plan " lorsqu'il s'agit d'un projet , mais je pense qu'il s'agit plus d'un projet de sortie par exemple : Cual es el plan de esta noche ? Mais je ne sais pas si cela convient pour le plan d'un devoir... Merci d'avance !  

Gévy

Senior Member

Bonjour, Je pense qu'on ne parlerait pas dans ce cas de "plano" ni de "plan", mais plutôt de "estructura" ou "esquema". Mais attends d'autres réponses, s'il te plaît. Bisous, Gévy  

swift

Hola: De mis lecciones de oratoria, me queda: bosquejo de la disertación . Saludos, swift  

Lexinauta

Member Emeritus

Quizá —y sólo quizá— podría ser 'desarrollo/exposición en tres partes'.  

No, Lexi. Ese es un ejemplo de esquema, no el término genérico. Yo diría "bosquejo" o "esquema".  

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  • Dissertation

Essay : comment faire une dissertation en anglais ?

Publié le 1 août 2019 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Dans votre parcours scolaire, vous allez devoir produire beaucoup d’écrits académiques, dont quelques-uns seront en anglais. Il n’est pas anodin de rédiger un essay (une dissertation en anglais).

Pas de panique, nous allons vous expliquer comment faire un bon essay dans la langue de Shakespeare !

Table des matières

  • Qu’est-ce qu’un essay ?

6 règles d’or pour réussir son essay

La structure d’un essay, exemple d’essay, qu’est-ce qu’un essay  .

Un essay est une dissertation en anglais. Cet exercice académique doit respecter une méthodologie très différente des règles de la dissertation française.

L’ essay doit être personnel et mettre en exergue la position de l’auteur sur le sujet. N’hésitez pas à donner votre avis en argumentant fortement dans cette dissertation en anglais.

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Voici 6 consignes que vous devez suivre pour réussir votre dissertation en anglais. Il vous faut les respecter à la lettre !

1. Soyez concis

Un essay ne doit pas faire 20 pages. Vous aurez normalement des consignes de taille précises. Le respect du nombre de mots dans un essay fait partie des critères de notation et vous pouvez être pénalisé en cas de manquement.

Exemple de consigne pour un essay

Your essay should not be longer than 500 words (+ or – 10%). Otherwise, we will subtract 5 points to your final grade.

2. N’utilisez pas les contractions

Dans un essay, les contractions sont interdites. Elles ne s’utilisent pas dans les écrits académiques.

3. Utilisez des mots de liaison

Il est très important de structurer votre essay avec des mots de liaison. Ainsi, le lecteur saura où vous en êtes dans votre démonstration.

4. Utilisez “I” et pas “we”

En français, il est d’usage d’employer “nous” ( we ) dans les dissertations. Toutefois, pour un essay , on privilégie le “je” ( I ).

La dissertation en anglais est plus personnelle et vous devez vous approprier l’argumentation.

5. Ne soyez pas neutre

En français, nous faisons souvent un plan de type “thèse, antithèse, synthèse” sans vraiment prendre partie.

Pour un essay , vous devez choisir votre camp ! Exprimez votre opinion personnelle et argumentez jusqu’au bout.

6. Utilisez des exemples et données

Pour chaque grande idée, il faudra illustrer vos propos avec des exemples concrets et des données (chiffres, pourcentages, …)

Vous pouvez utiliser des formulations clés pour structurer votre essay .

Voici un exemple complet d’essay sur le thème de la démocratie. Télécharger un exemple d’ essay

Citer cet article de Scribbr

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Essay : comment faire une dissertation en anglais ?. Scribbr. Consulté le 1 décembre 2023, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/essay/

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Justine Debret

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# Qu'est ce qu'une dissertation en anglais: Pourquoi l’écrire ? # Reformuler le sujet de la dissertation en anglais # Faire un plan de rédaction au brouillon # Rédiger le devoir suivant les règles rédactionnelles académiques # Recourir à un professionnel en rédaction de dissertation en anglais

Qu'est ce qu'une dissertation en anglais: Pourquoi l’écrire ?

Faire une dissertation en Anglais - écrire en ligne

La dissertation en anglais repose sur la maîtrise de la langue et de la méthodologie de rédaction. Découvrez ici ce qu’il faut faire suivant ces règles.

Une dissertation en anglais reste un devoir difficile pour beaucoup d’étudiants lors des examens et concours des grandes écoles. Ceci est dû au fait qu’elle nécessite une bonne maîtrise de la langue anglaise et le respect des règles de rédaction académique .

Certaines consignes et astuces permettent facilement de le rédiger facilement suivant ses exigences. Voici ce qu’il faut faire suivant ces consignes pour bien faire une dissertation en anglais.

Améliorer son niveau de langue en anglais

Le niveau de langue fait partie des critères d’évaluation d’une dissertation en anglais. Le devoir rendu doit être original et sans faute. De ce fait, il faut s’exercer et améliorer son niveau de langue avant les devoirs d’anglais. Ceci implique une pratique régulière de cette langue.

D’un côté, il est conseillé d’écouter des podcasts en anglais et de regarder des contenus visuels en anglais. Ils permettent de retenir facilement les expressions courantes et familières en anglais pour enrichir son vocabulaire.

D’un autre côté, il faut lire régulièrement des articles, des livres et des dictionnaires en anglais. Ainsi, il devient facile de retenir les expressions anglaises, les accords en anglais et les tournures idiomatiques de la langue pour améliorer son niveau. Une prise de note peut être nécessaire.

Les articles concernés sont les journaux en anglais, les articles sur internet, et mêmes les revues. Il y a par exemple les revues de :

  • The Conversation ;
  • The Washington Post ;
  • The Economist ;

Par ailleurs, il est possible d’améliorer son niveau de langue en utilisant des applications en anglais. En effet, ces dernières présentent généralement une interface et des instructions en anglais avec des traductions.

Retenir les mots utilisés dans ces applications revient à enrichir son vocabulaire. En plus, certaines applications proposent des fonctionnalités d’apprentissage de la langue anglaise.

Reformuler le sujet de la dissertation en anglais

La reformulation du sujet de la dissertation permet de le comprendre. Elle permet aussi de ressortir facilement sa problématique afin de prendre position. De plus, une bonne reformulation permet d’éviter d’aller à l’hors-sujet dans le développement de la dissertation.

Cette tâche consiste d’abord à identifier les mots-clés du sujet. Ensuite, il faut les traduire en français ou les définir pour comprendre leurs sens. Le sujet peut être traduit directement en français pour une meilleure compréhension et reformulation.

Faire un plan de rédaction au brouillon

Une dissertation en anglais se rédige suivant un plan précis qui respecte les normes des règles de rédaction académique. Il doit être fait au brouillon avant la rédaction proprement dite du rendu final de ce devoir. Voici ses différentes parties avec des indications sur leur contenu.

L’introduction

L’introduction permet d’accrocher le correcteur et de le situer sur le sujet et le contenu de la dissertation. Il commence alors par une phrase d’accroche. La problématique suit en relevant le problème posé dans le sujet à travers une phrase affirmative ou une phrase interrogative.

Pour finir, il y a l’annonce du plan de développement du devoir. Ce plan se fait en une ou deux phrases au maximum. Il comporte trois parties.

Le développement

Le développement suit le plan indiqué dans l’introduction. La première partie de ce plan présente une concession à la thèse défendue. La deuxième partie présente un argument qui appuie cette thèse. Cet argument doit être fort et convaincant.

La troisième partie inclut un argument supplémentaire. Son objectif est de convaincre sur la pertinence de la thèse.

Chaque argument est suivi d’un exemple solide qui vient l’appuyer et le rendre plus convaincant. En plus, les trois parties doivent former un ensemble cohérent et clair suivant la thèse défendue.

La conclusion

La conclusion inclut deux parties. D’abord, il y a une réponse concise et directe à la problématique énoncée dans l’introduction. Par la suite, il faut faire une phrase d’ouverture…

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Rédiger le devoir suivant les règles rédactionnelles académiques.

La rédaction du devoir se fait en anglais suivant le plan de travail établi au brouillon. Il s’agit d’une retranscription de la rédaction faite au brouillon. Quelques expressions ou phrases peuvent être améliorées pour rendre le devoir plus clair, concis et facile à comprendre.

Par ailleurs, cette rédaction doit répondre à certaines attentes des correcteurs. D’un côté, elle doit présenter des arguments pertinents avec des exemples originaux dans un texte cohérent et concis. Les consignes du devoir doivent être respectées.

D’un autre côté, le devoir ne doit présenter aucune faute de conjugaison, d’orthographe, ou même de grammaire. Il faut donc le rédiger avec une grande attention. Il faut aussi le relire afin de corriger les éventuelles fautes avant de le rendre.

De plus, une dissertation en anglais doit être riche en vocabulaire. En effet, cet aspect garantit son authenticité. Il permet aussi d’apprécier le niveau de langue de son auteur.

Recourir à un professionnel en rédaction de dissertation en anglais

Une aide est parfois recommandée si la dissertation en anglais est un devoir de maison à rendre et à noter à l’école. Cette aide est proposée par des plateformes d’aide à la rédaction en ligne.

Elles mettent les étudiants en relation avec des professionnels en rédaction de dissertation en anglais. Il suffit de les contacter pour passer une commande afin d’avoir son devoir bien rédigé en échange d’une rémunération.

Par ailleurs, il est possible de se faire accompagner pendant ses exercices de maisons en anglais afin de réussir la dissertation dans cette langue. Un professeur d’anglais ou un professeur du domaine peut aider dans ce cas.

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FAQ: Comment écrire une dissertation en anglais?

Un professionnel peut être payé pour rédiger rapidement ce devoir. Cependant, une bonne concentration permet de le terminer en suivant un plan précis avec ses règles de rédaction.

Il faut faire une phrase d’accroche pour introduire le sujet. Ensuite, il faut indiquer la problématique et le plan de développement.

D’abord, il faut optimiser son usage de la langue anglaise en s’exerçant. Par la suite, il faut rédiger la dissertation en suivant la structure recommandée en anglais.

Il y a une introduction, un développement et une conclusion. Le développement comporte trois arguments et exemples pour défendre sa thèse.

Il faut s’exercer régulièrement en anglais et respecter les consignes et les règles de rédaction académique. Par ailleurs, une aide à la rédaction peut garantir de bonnes notes.

Pour faire ce devoir, il faut se renseigner sur le thème brexit. Ensuite, il faut s’exercer et rédiger la dissertation suivant la structure recommandée avec des exemples et arguments convaincants.

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Les astuces pour apprendre à développer ses pensées en langue anglaise

24 février 2021

13 minutes de lecture

Comment faire une dissertation anglaise ?

  • 01. Pourquoi apprendre à disserter en anglais
  • 02. La structure d’une dissertation en anglais
  • 03. Rédiger la dissertation en anglais
  • 04. Petits conseils de rédaction en anglais
  • 05. Les mots de vocabulaire pour disserter en anglais
  • 06. Dissertation : comment améliorer son expression écrite en anglais ?
« La langue anglaise est du hollandais brodé de français. » John Howell

Les Français ne sont pas très bons en anglais, c’est une surprise pour personne. La France est classée 35ème selon une récente étude réalisée par EF sur les habitants européens et leur niveau de compétence en anglais.

Mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas travailler la langue étrangère pour s’améliorer. Nous vous proposons d’apprendre à écrire votre dissertation en anglais pour devenir un vrai pro de la langue de Shakespeare.

Laurent

Pourquoi apprendre à disserter en anglais

La dissertation est un exercice qui est demandé à partir du collège afin de développer l’argumentaire des élèves et de les aider à s’exprimer. Utilisée dans des matières comme l’histoire géographie ou le français, la dissertation est aussi un outil pour apprendre les langues étrangères .

Bien que cet exercice puisse paraître fastidieux, voici quelques avantages à apprendre l'anglais en ligne et à rédiger une dissertation en anglais.

Pourquoi apprendre à rédiger en anglais ?

Avoir une bonne note au bac

Et oui, il ne faut pas cacher la motivation numéro une des élèves pour apprendre à bien écrire une dissertation en langue anglaise. Car à moins d’être déjà bilingue, rédiger en anglais est un exercice plutôt difficile. Rien ne sert de traduire mot pour mot votre pensée. On ne s’exprime pas de la même manière en français qu’en anglais . Il faut donc dès le début à s’exprimer dans la langue de Shakespeare.

Cet exercice est notamment demandé au bac. Il est alors nécessaire de donner son avis sur un sujet en quelques paragraphes. Cela ne s’apparente pas aux dissertations demandées en cours de français mais il s’agit tout de même de l’un des exercices majeurs demandé au lycée.

Apprendre à développer sa pensée

Apprendre à disserter en anglais n’est pas uniquement une histoire de notes de baccalauréat. Disserter est un excellent moyen de développer sa pensée et de s’exprimer sur toutes sortes de sujets lorsque vous partez en voyage à l’autre bout du monde.

Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, échanger avec des cultures étrangères est intéressant quand on peut aller au-delà du « quelle est la spécialité culinaire locale ? ».

La dissertation favorise le développement de ses idées en arguments. Cela pourra vous servir dans n’importe quelle situation.

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Acquérir du vocabulaire

Ecrire des lignes et des lignes de texte en anglais est une aubaine pour apprendre de nouveaux mots de vocabulaire . En effet, répéter les seuls trois mots que vous connaissez va être compliqué pour rédiger toute une dissertation.

Vous n’avez donc pas d’autres choix que d’aller chercher dans le dictionnaire de nouveaux mots afin d’enrichir votre écrit. Vous pouvez ainsi noter tous les mots de vocabulaire appris sur une fiche et vous en servir pour vos révisions.

Maîtriser la structure des phrases

Construction grammaticale, concordance des temps, écrire un long texte permet de travailler plusieurs aspects de la langue anglaise. Vous devez apprendre à construire des phrases cohérentes et plus complexes qu’un simple sujet, verbe, complément.

Apprendre à faire une dissertation est une vraie chance de progresser rapidement tout en traitant des sujets qui vous intéressent.

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La structure d’une dissertation en anglais

Pour réussir sa rédaction en langue anglaise, il est essentiel de bien connaître la structure d’un tel exercice. Lorsque vous avez le sujet il faut en effet réfléchir aux problématiques que celui-ci implique. C’est alors le moment de réfléchir à la structure de votre dissertation.

Une dissertation, qu’elle soit en français ou en anglais, commence toujours par un paragraphe d’introduction . Pour bien introduire le sujet, il faut réussir à le replacer dans un contexte et en expliquer les enjeux. Une petite définition peut parfois être utile.

Comment commencer une dissertation anglaise ?

Pour attirer l’attention de votre lecteur, la plupart des professeurs d’anglais préconisent l’usage de l’accroche . Il s’agit souvent d’une anecdote ou d’une citation. Souvent insolite, drôle ou informative, elle marque le lecteur dès le début afin de lui donner envie de lire la suite.

Après quelques phrases de mise en situation, il faut annoncer le plan. Le plan regroupe la problématique que vous avez dégagée ainsi que les différentes parties afin de répondre à cette problématique.

Les différentes parties de la dissertation anglaise peuvent être présentées sous forme de questions . Deux ou trois questions à suivre permettent de mettre en place la dissertation. Une technique utilisée en français mais d’autant plus fréquente dans les écrits anglais car les formules d’introduction françaises ne sont pas adaptées à la langue de Shakespeare.

Il faut ensuite se lancer dans la rédaction des parties. La dissertation est un moyen de développer la pensée sur un sujet donné. Soit ses pensées s’opposent en deux parties ou trois parties (thèse, antithèse, synthèse), soit le sujet est analysé en deux ou trois parties également.

Ces mêmes parties sont divisées en sous-parties afin que le lecteur ne se perde pas dans la lecture et suive le fil du développement de la pensée. Chaque idée doit être appuyée d’un argument.

Une fois toutes les parties rédigées, il est temps de penser à la conclusion . Cette partie est extrêmement importante car certains correcteurs ne lisent que l’introduction et la conclusion afin de savoir si votre cheminement est cohérent.

Apportez une réponse à la problématique et pensez à ouvrir le sujet !

Rédiger la dissertation en anglais

Une fois la structure établie, il faut se lancer dans la rédaction ! Et cela peut paraître comme une montagne à franchir. Ecrire en anglais n’est pas naturel et il faut pouvoir trouver les bons mots pour exprimer sa pensée.

Pour éviter les erreurs, essayez de rester concentré sur les difficultés de la langue anglaise.

La conjugaison anglaise n’est pas si facile qu’il n’y parait. Il faut respecter les règles et la concordance des temps . Pour éviter de nombreuses erreurs, utilisez les temps que vous maîtrisez le plus.

Le présent simple, present perfect, pluperfect, tous ces temps doivent être utilisés au bon moment. Si vous n’êtes pas sûr de vous, vérifiez dans un manuel d’anglais ou bien utiliser un traducteur.

Quel accessoire utiliser pour écrire en anglais ?

L’auxiliaire avoir peut parfois être difficile à employer alors n’hésitez pas à demander de l’aide. Si vous devez rédiger la dissertation lors d’un devoir surveillé en cours d’anglais , il vous faudra faire quelques fiches de révisions auparavant.

N’oubliez pas de travailler les verbes irréguliers. Beaucoup de ces verbes sont régulièrement utilisés.

Faites également attention à aux adjectifs, infinitifs, et autres formes particulières qui pourraient vous induire en erreur. Si vous avez une difficulté particulière, redoublez d’attention au moment de l’écriture puis de la relecture.

Même si vous n’avez pas un niveau expert en langue et que le vocabulaire vous manque, essayez d’éviter le plus possible les répétitions en utilisant des pronoms à la place des prénoms par exemple .

Et pour l’aspect général de votre dissertation, aérez le tout. Lorsque vous changer de paragraphe, revenez à la ligne et utiliser l’alinéa. Une copie avec une meilleure visibilité sera mieux notée qu’une copie un peu brouillonne.

Toutes ces choses deviendront automatiques si vous avez l’habitude de rédiger des textes en anglais . En attendant, le plus dur est de rester concentré tout au long de la rédaction anglaise. Essayez de vous entraîner si vous avez le temps avant de passer le vrai examen.

Et si vous souhaitez rédiger pour le plaisir, nous ne pouvons que vous encourager. C’est ainsi que vous progresserez !

Petits conseils de rédaction en anglais

Pour être sûr d’être prêt à rédiger votre chef-d’œuvre, voici quelques petites astuces qui peuvent vous servir.

Utiliser un dictionnaire

Si le devoir n’est pas sur table et que vous pouvez le faire à la maison, n’hésitez pas à utiliser un dictionnaire. Posez-le à vos côtés et utilisez-le pour trouver des synonymes  afin d'éviter les répétitions ou bien pour trouver un mot que vous ne connaissez pas encore.

Comment bien écrire sans erreurs ?

Faire des phrases courtes

Plus vos phrases seront longues et plus il sera difficile de ne pas faire d’erreurs. Les structures grammaticales peuvent être très compliquées. Contentez-vous d’écrire une phrase pour une idée . Non seulement cela sera plus facile pour vous, mais cela sera aussi plus clair pour votre lecteur.

Eviter le hors-sujet

Bien plus facile à dire qu’à faire ! Le hors-sujet est la bête noire de la dissertation. Il est facile de partir dans des explications qui sortent du sujet. Pour éviter cela n’oubliez pas de bien structurer votre plan avant de rédiger et d’y inscrire les idées et les arguments pour chaque partie . Ainsi vous pourrez déterminer si vous êtes hors-sujet avant de vous mettre à rédiger en anglais.

Attention aux faux amis anglais

L’une des erreurs les plus fréquentes des élèves en cours anglais est le fait d’avoir recourt à des mots anglais qui semblent avoir la même signification qu’en français car ils se ressemblent beaucoup. Cependant, la plupart de ces mots n’ont pas la même signification et cela peut amener l’élève vers des contre-sens.

Il est donc indispensable d’être vigilants. Mais il n’y a pas de secrets pour éviter les faux-amis, il faut les apprendre . Au fur et à mesure de votre progression en anglais, vous apprendrez de nouveaux mots de vocabulaire et serez plus apte à repérer les faux-amis.

Les faux-amis peuvent prendre la forme de verbes, de noms communs, d’adverbes, etc. Il n’y a pas de règles. Les anglophones ont d’ailleurs le même problème en sens inverse et se font avoir tout comme les élèves francophones.

Voici quelques exemples de faux-amis :

  • A coin : une pièce de monnaie,
  • Un coin: a corner,
  • A cave : une grotte,
  • Une cave: a cellar,
  • A figure : un chiffre,
  • Une figure: a face,
  • A grave : une tombe,
  • Grave: serious(adj.),
  • Pain : douleur,
  • Pain: bread,
  • A store : magasin,
  • Un store: a blind,
  • Affair : une aventure, une liaison (amoureuse),
  • Une affaire : business, matter,
  • Bra : un soutien-gorge,
  • Un bras : arm,
  • Brilliant : génial, super,
  • Brillant : bright, shiny,
  • Chips : des frites,
  • Des chips : crisps,
  • Class : un cours, une leçon,
  • Une classe : classroom.

Comment connaître les faux-amis anglais ?

Mais aussi :

  • To assist : aider,
  • Assister : to attend,
  • To attend : assister, participer,
  • Attendre : to wait,
  • To bless : bénir,
  • Blesser : to wound, to injure, to hurt,

Pour éviter de se tromper, il est nécessaire d’apprendre la traduction des mots. Quand vous ne connaissez pas un mot en anglais, n’essayez pas d’utiliser le mot français en pensant que cela peut marcher sur un malentendu. Essayez plutôt de trouver une autre manière de formuler votre idée.

Bien se relire à la fin

Et pour terminer, ne zappez pas la relecture ! Se relire n’est pas toujours évident et on a tendance à rendre la copie dans corrections. Cependant la relecture peut vous éviter de nombreuses fautes (orthographe, syntaxe, conjugaison, grammaire, etc).

Les mots de vocabulaire pour disserter en anglais

Tout comme il est important de connaître les faux-amis anglais, il est tout aussi important d’avoir quelques références en terme de vocabulaire dédié à la dissertation anglaise . Les petits mots d’introductions, de coordination, etc, peuvent vous aider à introduire vos idées, faire des liaisons, et surtout à organiser votre pensée. Ces mots permettent de rendre votre copie plus fluide. Habituez-vous à les utiliser régulièrement pour que cela deviennent naturelle le jour du contrôle ou de l’examen.

Vocabulaire pour introduire une idée :

  • Once upon a time : il était une fois,
  • First , Firstly : en premier lieu,
  • First of all : avant toute chose,
  • To begin with : pour commencer,
  • Beforehand : préalablement,
  • Secondly : deuxièmement,
  • Thirdly : troisièmement.

Vocabulaire pour développer une idée  :

  • Then : ensuite,
  • Again : encore, de plus, en outre,
  • As if , as though : comme si,
  • Moreover : de plus,
  • Also : aussi, de même,
  • Among others : entre autres,
  • As well : de surcroît,
  • By the way : soit dit en passant, d’ailleurs,
  • Furthermore : en outre, par ailleurs,
  • Besides / In addition / Moreover : en outre, de surcroît.

Quel vocabulaire utiliser pour une dissertation anglaise ?

Vocabulaire pour contre-argumenter  :

  • Either … or … : soit … soit …,
  • Neither … nor … : ni … ni …,
  • Otherwise : autrement, sinon,
  • However : cependant, pourtant,
  • Unlike : à la différence de, contrairement à …,
  • Nevertheless / nonetheless : toutefois,
  • Notwithstanding : néanmoins, nonobstant,
  • No matter what : peu importe que,
  • For all I know : pour autant que je sache,
  • On the contrary : au contraire,
  • Whereas : tandis que,
  • While : tandis que,
  • But : mais,
  • In contrast : par opposition,
  • In spite of / despite : malgré,
  • All the same : malgré tout,
  • Although / though / even though : bien que,
  • Instead (of) : au lieu de / à la place,
  • Conversely : inversement,
  • On the one hand : d’une part,
  • On the other hand : d’autre part, en revanche,
  • Still : cependant, malgré cela,
  • Yet : cependant.

Vocabulaire pour conclure :

  • To conclude : pour conclure,
  • Finally : finalement.

Dissertation : comment améliorer son expression écrite en anglais ?

L’apprentissage de l’anglais ne se fait pas du jour au lendemain et rédiger une bonne dissertation demande un bon niveau d’anglais. Ce niveau d’anglais s’acquiert avec le temps et l’expérience . En lisant régulièrement de l’anglais, chaque élève peut enrichir son vocabulaire. Ne pensez donc pas que vous pourrez devenir bilingue en quelques heures. Mais en pratiquant l’anglais régulièrement, vous pourrez alors réussir à développer de bonnes capacités.

Comment progresser en anglais ?

Utiliser les applications pour apprendre l'anglais

Aujourd’hui, les applications sont nombreuses et largement développées pour être efficaces. Beaucoup d’applications de langues ont ainsi vu le jour afin d’aider les élèves à renforcer leurs compétences linguistiques . Sous forme de jeux, de challenge ou de cours plus théoriques, ces applications permettent de travailler régulièrement la langue de Shakespeare.

Ces applications peuvent être un réel atout pour développer ses acquis en rédaction anglaise. En effet, en voyant régulièrement des mots écrits en anglais, vous ne pourrez plus vous tromper sur l’orthographe. De plus, des nombreux exercices permettent de travailler la syntaxe, la concordance des temps, la conjugaison, etc. Bien qu’il ne faille pas de baser uniquement sur les applications pour apprendre l’anglais, elles représentent un atout considérable dans la progression de chaque élève .

Parmi les applications les plus célèbres, notez la présence de Duolingo, une appli qui permet d’apprendre une langue étrangère sous forme de jeux. Un rappel quotidien permet aux utilisateurs de travailler leur anglais tous les jours.

D’autres applications méritent le détour comme :

  • Mosalingua,
  • BBC Learning English.

Regarder des contenus audiovisuels en anglais

Vous allez me dire que les contenus audiovisuels n’ont aucun rapport avec de l’expression écrite ! Et cela est presque vrai ! Cependant, regarder un film en anglais permet de se confronter à la langue telle qu’elle est véritablement parlée par les anglophones, et non telle qu’elle est enseignée dans les livres. Bien que les livres et manuels scolaires soient de bonnes références, il est assez rare d’y apprendre les expressions courantes, voire le langage familier.

Bien sûr ce langage ne vous aidera pas dans la dissertation. Cependant, vous pouvez ainsi acquérir de nouveaux mots de vocabulaire et mieux comprendre la structure des phrases. Cela peut également vous aider à penser en anglais : le graal pour n’importe quel élève de cours d’anglais  !

Vous pouvez également mettre les sous-titres, de cette façon vous aurez un visuel écrit de la langue anglaise qui pourra vous aider à avoir la bonne orthographe. Les sous-titres permettent aussi de mieux comprendre des tournures de phrases parfois mâchées par les acteurs.

Il est possible de trouver du contenu audiovisuel anglais sur des plateformes comme Netflix mais aussi Youtube ou autres.

Lire en anglais

L’une des techniques les plus efficaces pour développer ses qualités rédactionnelles en anglais est de lire régulièrement des livres en anglais. Si vous avez peur de ne rien comprendre au début, choisissez un livre que vous connaissez déjà bien en français. Il existe de nombreux livres traduits dans plusieurs langues comme notamment Harry Potter, Twilight, Le Monde de Narnia, Hunger Games, Le seigneur des anneaux et bien d’autres œuvres littéraires très connues.

Je vous conseille tout de même de commencer par un livre facile à lire. Nul besoin de vous dire que de se lancer dans le Seigneur des Anneaux en anglais risque d’être compliqué pour un débutant. En revanche, Harry Potter est un livre écrit au départ pour les enfants. Les phrases sont plus courtes et le vocabulaire plus accessible.

Durant votre lecture, vous pouvez noter sur un papier les mots qui vous posent difficulté pour ensuite aller les rechercher dans un dictionnaire.

Si vous n’êtes pas un grand lecteur, pourquoi ne pas se tourner vers la presse anglophone  ? L’occasion de progresser en compréhension écrite tout en s’informant de ce qu’il se passe ailleurs. Cette culture pourra ensuite vous servir au sein de votre dissertation.

Jouer à des jeux vidéos en anglais

Si votre truc, c'est plutôt les jeux vidéos, pourquoi ne pas utiliser cette passion pour progresser en anglais ?

Certains jeux proposent d' échanger avec des joueurs du monde entier . L'occasion alors de discuter anglais et d'ainsi apprendre à écrire en anglais.

En effet, il est tout à fait possible de progresser tout en se faisant plaisir. L'apprentissage de la langue anglaise ne passe pas uniquement par des dictionnaires et manuels scolaires.

Renforcer ses compétences linguistiques avec un voyage

Pourquoi voyager pour progresser en anglais ?

Tout le monde ne peut pas partir étudier ou s’expatrier à l’étranger. Cependant, cette méthode est réellement très efficace pour apprendre vite à parler anglais. En effet, se retrouver au quotidien parmi des anglophones oblige à faire des efforts pour parler anglais . En écoutant les autres, vous découvrirez de nouveaux mots, de nouvelles tournures de phrases, etc.

De plus, en faisant l’effort de parler aussi, vous ne pourrez que progresser. Dans un voyage à l’étranger tout est bon pour stimuler son envie de progresser.

Le voyage peut être un voyage touristique, un séjour linguistique ou un séjour d’études. Peu importe. Même une semaine peut suffire à voir de réels progrès.

Et en attendant de partir, il reste toujours la possibilité de recourir à des cours d’anglais , particuliers ou non, qui vous aideront à développer vos compétences rédactionnelles. En couplant cours anglais metz et pratique de la langue, vous aurez le combo gagnant pour réussir à coup sûr à progresser et rédiger convenablement en anglais.

Qu’attendez-vous ?

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Isaline Bernard

Journaliste voyageuse et ethnologue de formation, je me passionne pour tout ce qui m'entoure. Des initiatives solidaires aux comportements animaliers, en passant par la musique, la photographie et les sciences.

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Merci vraiment c très important j’ai eu une bonne dissertation en anglais.

bonsoir svp j’ai besoin d’une formation en redaction

Isaline Bernard

Vous pouvez trouver des formations dans des écoles de langues, des associations, ou bien en choisissant l’un de nos profs particuliers en vous rendant sur cette page .

Cordialement

D’accord ,les cours auront lieu quand

Nous n’avons pas de dates précises à vous communiquer. Nous vous invitons à prendre contact avec l’un de nos professeurs ou bien de contacter une association ou autres autour de chez vous pour connaître les horaires.

Bien à vous

j’ai besoin d’aide svp

Merci! très important vos conseils.

merci pour les conseils; Mon probleme est que je n’ai jamais la dissertation anglaise alors que j’ai un examen

Je suis actuellement en voyage pour mes études à l’étranger et je me retrouve dans chaque points de cet article. C’est très pertinent et cela aide beaucoup ! Tous ces conseils sont bons à prendre. Merci beaucoup.

Thanks a lot! If it isn’t a problem, would you mind to send me false friend by emThanks a lot! If it isn’t a problem, would you mind to send me false friend by email? Thanks beforehand

Essay writing : comment écrire une dissertation en anglais ?

Comment rédiger la meilleure dissertation en anglais possible ? Découvrez nos trucs et astuces pour transformer… l'essay !

Lorsqu’on étudie à Londres, ou dans n’importe quelle autre ville du Royaume-Uni, on peut pas y échapper : pour valider un semestre ou une année universitaire, on demande aux étudiant·e·s de rédiger un essay , c’est-à-dire une dissertation en anglais.

Si vous êtes sur le point de vous inscrire à l’université, ou si vous êtes déjà étudiants mais que vous y avez pour l’instant encore échappé, préparez-vous psychologiquement. Car les moyens d’échapper à la préparation de l’ essay en anglais sont de plus en plus limités. Aujourd’hui, dans n’importe quelle université du monde, de plus en plus de cours sont dispensés en anglais, dont certains sont obligatoires, et les dissertations en anglais sont beaucoup plus fréquentes que les examens classiques de chez nous. Les examens d’anglais divisent les étudiants en deux catégories : ceux qui réussissent haut la main et ceux qui ratent leurs examens pendant trois, voire cinq ans, en attente d’un miracle.

Et il y a pire. Dans certains cas, des cours sont entièrement dispensés en anglais, non seulement dans les pays anglophones mais aussi dans de nombreux pays de l’UE, dont la France. C’est ce que l’on appelle une arme à double tranchant : elle peut vous permettre d’aller étudier dans n’importe quel pays de l’UE , ne serait-ce que pour un Erasmus, mais elle peut aussi vous créer d’énormes difficultés.

Cependant, un certain nombre d’astuces peuvent vous aider à limiter la casse. Bien sûr, une bonne base d’anglais est nécessaire , mais l’anglais académique varie beaucoup de la langue anglaise de tous les jours. C’est pourquoi, dans cet article, nous allons étudier la structure d’une bonne dissertation en anglais sous toutes ses coutures : plan, argumentation et langue. Et pour vous permettre de mieux comprendre les différents points, j’utiliserai à titre d’exemple un essay en anglais rédigé par mes soins, sur les droits de l’homme au Japon.

(Lire aussi : Comment préparer un « elevator pitch » ? )

L’essentiel : qu’est-ce qu’une bonne dissertation en anglais ?

1. la dissertation en anglais : c’est-à-dire .

Avant de nous mettre à écrire des pages et des pages, nous devons clarifier la nature de l’ essay académique. Les formations diplômantes en anglais privilégient ce type d’examen parce qu’il ne s’agit pas de l’interrogation classique dans laquelle les étudiants récitent les notions apprises. Dans un essai, les leçons doivent être comprises, internalisées et retravaillées. La connaissance, en effet, n’est pas le point final mais seulement la base sur laquelle construire une argumentation complexe et originale. En d’autres termes, l’université de type anglo-saxon préfère l’ essay académique, car il apprend aux étudiants à faire des recherches, à argumenter et surtout à utiliser les connaissances qu’ils ont étudiées, ce qui est tout sauf une fin en soi.

2. La recherche : Google Scholar, votre site de chevet

Une fois sa nature comprise, la première chose à faire est de partir de l’essence même de la dissertation en anglais : la recherche, qui se divise en deux étapes.

La première et la plus courte est le choix du sujet. En général, les étudiants ont le choix parmi plusieurs sujets, ou dans les cours les plus extrêmes, où je me retrouve toujours, ils doivent même choisir leur sujet eux-mêmes. Après une brève sélection dans laquelle vous identifiez deux ou trois possibilités, une petite recherche sur Google Scholar vous montrera à quel point il est facile de trouver vos sources : articles universitaires et livres sur le sujet. Si vous vous rendez compte, à l’issue de cette première recherche, que les sources sont rares, je peux vous le dire tout de suite : abandonnez et changez de thème.

La deuxième étape de la recherche est la partie la plus longue et la plus importante du processus de préparation d’un essay universitaire en anglais. À ce stade, vous devrez lire un certain nombre d’articles universitaires, de livres et de chapitres de livres, en identifiant les informations qui, selon vous, seront les plus utiles à votre dissertation. Pendant cette étape, je vous recommande de prendre de nombreuses notes, classées par auteur, éventuellement sur un ordinateur, afin de pouvoir retrouver facilement des informations utiles à l’aide de la fonction « recherche ». En général, un essay de 2 500 mots comporte environ 12 sources académiques, ou primaires, plus des articles de journaux tels que The Economist , qui constituent les sources dites non académiques, ou secondaires.

Mon essay de 2 000 mots comportait 11 sources académiques, telles que les suivantes :

– Barrett, K., 2004. Women in the Workplace: Sexual Discrimination in Japan. Human Rights Brief , 11(2), pp.1-4.

3. Thèse de l’essay en anglais

Au milieu ou même à la fin de votre recherche, vous devrez presque toujours choisir une thèse à défendre au cours de votre essay . D’après mon expérience, les thèses précises ont plus de chances d’obtenir de bonnes notes car elles mènent à un essay précis et non pas vague, dont l’argumentation est très forte. Chaque professeur a des préférences très spécifiques quant au type de thèse qu’il apprécie, je vous suggère donc de leur demander conseil.

Dans mon essay , la thèse était :

“ when international and Japanese norms and customs clash there is a compliance gap between pressured ratification of treaties and the country’s norms, which result in human rights violations. “

4. Entretien ou échanges par e-mail avec les enseignants

À ce stade, en effet, bien que cette pratique ne soit malheureusement pas encore très répandue chez nous, l’idéal est de contacter directement les professeurs. N’ayez pas peur de les harceler : même si vous n’en avez pas l’impression parfois, c’est leur travail de vous répondre ! Dans un échange par e-mail ou lors d’une courte rencontre, je vous recommande de leur présenter votre thèse et vos recherches, pour voir s’ils aiment la direction que prend votre essay .

Retroussez vos manches : la rédaction

5. structure d’un essay en anglais.

Avec les conseils que vous avez (espérons-le) reçus de l’enseignant⸱e, c’est maintenant à vous de vous asseoir à votre bureau et de réorganiser toutes vos notes, afin d’esquisser une structure logique qui va venir défendre votre thèse.

Je sais, je sais : vous n’avez jamais vraiment cru à cette histoire de structure. Moi non plus, à vrai dire, avant de déménager à Londres. Pendant plusieurs années, j’ai toujours trouvé que c’était une énorme perte de temps. Dans une dissertation en anglais, cependant, la structure est cruciale, à tel point qu’elle est parfois incluse dans les points à évaluer pour calculer la note finale.

Un essay se compose généralement de trois parties : introduction, développement (ou main body ) et conclusion. Le développement (ou «  main body  » en anglais), qui est la partie qui nous intéresse maintenant, doit être composée de plusieurs paragraphes de 250-350 mots. Les paragraphes sont des blocs de texte logiques qui viennent soutenir votre thèse : chaque paragraphe doit présenter un argument différent à l’appui de la thèse, et les paragraphes doivent se suivre dans un ordre logique.

Le développement de mon essay se composait de six paragraphes : le premier examinait le modèle théorique sur lequel l’ essay était basé, expliquant quelles théories de politique internationale étaient utilisées. Les deux suivants analysaient comment les stéréotypes de genre et les idéaux familiaux traditionnels conduisent à la discrimination contre les femmes (dans le deuxième) et la communauté LGBTQ+ (dans le troisième). Les quatrième et cinquième démontraient ensuite comment les idéaux d’ethnicité, de pureté, de japonisme, ont conduit à la discrimination des minorités ethniques (dans le quatrième) et des migrants et réfugiés (dans le cinquième). Enfin, dans le sixième paragraphe, j’expliquais les mesures qui pouvaient être prises pour améliorer la situation.

Chaque paragraphe individuel est comme un mini- essay , et doit suivre une structure précise, le fameux PQE : Point (point, argumentation), quote (citation), explanation/examples (explications et exemples) . En d’autres termes, la première phrase doit constituer l’argument du paragraphe.

Voici un exemple tiré de ma dissertation en anglais. La première phrase constitue le P, la seconde, le Q, et celles qui suivent, le E.

“Japan’s traditional gender and family ideals also result in a discrimination against members of the LGBTQ+ community. McLelland observes how in Japanese society ‘little space is given to reflection on issues concerning gay rights, […] lifestyle or […] identity.’ (2000: 460). These categories clash with Japan’s traditionalist society and the idea of nation as a family, although theoretically protected by the International Covenant on Civil and Political Rights (ICCPR). The country fails to respect the rights of these groups, lacking a comprehensive anti-discrimination legislation against discrimination on the grounds of sexual orientation, gender identity and expression (Amnesty International 2020: 5). Moreover, Japan does not recognise same-sex marriage at national level, violating the rights of same-sex partners to marry and have a family, breaching articles 17 and 23 of the ICCPR. This could also stem from Japan’s dramatic birth rate, as homosexuals have been defined ‘unproductive’ (6). Conversely, one criterion that allows transgender people to change their birth gender is sterilisation, violating the prohibition of inhuman or degrading treatment under article 7 (6). Such inadequate respect inevitably streams in the failure to protect and fulfil. The absence of same-sex marriage implies the inability to access a partner’s health insurance, to claim tax exemption, or to have joint custody of an adopted child (Amnesty International 2020: 6). Moreover, LGBTQ+ members risk violence, harassment and other abuses and are often forcibly outed, violating their right to privacy. For instance, in 2016 two transgender women were placed in a male detention facility where they faced physical and mental abuse and had their hair shaved off because their gender identity was not recognised (7). Thus, in implementing the ICCPR norms, Japan has localised them with highly traditional gender roles, politics of shame and rejection of what is different.”

7. Citations et bibliographie

Comme vous pouvez le constater, lorsque je cite un article universitaire, je le mets entre guillemets et à la fin j’écris, entre parenthèses, le nom de l’auteur, l’année de publication de la source et la page où se trouve la citation. Ce style, qui est le même que celui que j’ai utilisé pour construire ma bibliographie, dont je vous ai montré un exemple dans la section « Recherche », est appelé Harvard, mais il en existe de nombreux autres et vous devriez, là encore, demander au professeur⸱e celui qu’il ou elle préfère.

Les bonnes règles pour une dissertation en anglais : ne jamais commencer par l’introduction !

8. introduction.

Une fois le main body rédigé et les citations choisies, vous pouvez enfin rédiger l’introduction et la conclusion de votre dissertation en anglais. Jusqu’à il y a quelques années, je commençais toujours un essay par l’introduction, mais c’est une erreur de débutant, si je peux me permettre.

L’introduction, en effet, doit être rédigée en dernier, car elle trace le chemin de votre dissertation en anglais, que vous devez donc avoir déjà écrit. En principe plus courte qu’un paragraphe normal, l’introduction doit contenir une brève présentation du sujet, environ la moitié de la longueur de l’introduction, puis ce que l’on appelle le signposting , dans lequel vous fournissez au lecteur une carte pour lire votre essay , en expliquant quelle thèse vous soutenez et avec quels paragraphes vous allez la défendre.

Voici un exemple :

“ in this essay I argue that when international and Japanese norms conflict there is a compliance gap between pressured ratification of treaties and the country’s norms, stemming in human rights violations. To do so, I will examine how the traditional notions of ethnic purity and fixed gender societal roles result in discriminations against women, members of the LGBTQ+ community, ethnic minorities and refugees, migrants and asylum seekers. “

Un autre point essentiel à noter est que vous devez délimiter votre essay  : si vous omettez des informations qui pourraient être pertinentes, pour des raisons de place bien sûr, le fait de les préciser vous évitera bien des problèmes.

Although violations also occur in relation to the rights of children, freedom of assembly, comfort women and the death penalty, these go beyond the scope of this essay.

9. Conclusion

Il en va de même pour la conclusion, qui doit être rédigée en dernier. Dans celle-ci, vous devez résumer le contenu de votre essay , en évitant à tout prix d’ouvrir de nouvelles parenthèses ou de formuler de nouvelles questions.

10. Style et vocabulaire d’un essay universitaire en anglais

Enfin, last but not least , le style ! Tout d’abord, votre essay ne doit pas contenir de termes trop familiers, et doit pour cela éviter autant que possible les verbes à particules. Utilisez plutôt leurs homologues latins, comme « continue » au lieu de « carry on » pour « continuer ». Les formes contractées sont également à proscrire ! Oubliez can’t, won’t et hasn’t, vous devez toujours écrire la forme non contractée : cannot, will not et has not . Enfin, les connecteurs sont très importants : apprenez à utiliser indeed (en effet), en début de phrase, however (cependant), moreover et furthermore (de plus), nevertheless et nonetheless (malgré que, en dépit de).

Trajectoires

Revue de la jeune recherche franco-allemande

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« Traduire, c’est trahir » ? Pour une mise en question des notions de vérité, de fidélité et d’identité à partir de la traduction

La perception de la traduction dans la culture occidentale repose sur un rapport ambigu à la « vérité » et à l’exigence de « fidélité ». La traduction touche ainsi à des questions philosophiques majeures : elle met en branle les conceptions traditionnelles de la vérité et de la fidélité, mais aussi de l’identité. Nous souhaitons non seulement démontrer que ces trois concepts doivent être repensés lorsqu’on les applique au champ de la traduction, mais également que la réflexion autour de la traduction permet de les définir de manière novatrice. Nous questionnerons ces notions en nous fondant sur les réflexions qu’Antoine Berman et Paul Ricœur consacrent au texte et à la traduction. Ces deux auteurs abordent la question selon deux angles différents, à savoir la théorie de la traduction au sens strict chez Berman et l’herméneutique philosophique chez Ricœur.

Die kulturelle Wahrnehmung der Übersetzung im westlichen Kulturraum beruht auf ihrem vieldeutigen Verhältnis zur „Wahrheit“ sowie auf dem Anspruch der „Treue“, der an sie gestellt wird. Darin, dass diese Konzepte theoretisch schwer zu fassen sind, liegt auch das explizit philosophische Interesse der Übersetzung: Sie stellt traditionelle Auffassungen von Wahrheit, Treue und Identität in Frage. Dies bedeutet, dass diese Konzepte einerseits in Bezug auf ihre Anwendbarkeit auf die Übersetzung überdacht werden müssen und dass andererseits ein Potential besteht, sie ausgehend von ihrer Bedeutung für die Übersetzung philosophisch neu zu denken und zu nuancieren. Diese Infragestellung soll hier anhand der übersetzungs- und texttheoretischen Ansätze Antoine Bermans und Paul Ricœurs vorgenommen werden, die das Problem der Übersetzung jeweils aus übersetzungstheoretischer und aus hermeneutisch-philosophischer Perspektive betrachten.

Entrées d’index

Mots-clés : , géographique : , chronologique : , schlagwörter: , texte intégral.

« Parler de traduction, […] c’est parler du mensonge et de la vérité, de la trahison et de la fidélité » (Berman, 2001 : 17).

  • 1 Il ne sera pas question ici de la traduction de textes sacrés qui pose des problèmes différents, no (...)

1 Dès ses mythes fondateurs grecs, la traduction se voit conférer un statut ambigu par rapport à la vérité. 1 Hermès, le dieu grec de la traduction « est l’archétype du bon voleur : il sait dissimuler les traces de son forfait et est doué pour le mensonge » (Lemieux, 2010 : 41). Ce n’est qu’en renonçant à ses pouvoirs qu’il obtient de nouveau la grâce des dieux et la mission de devenir leur « messager fidèle » (Lemieux, 2010 : 41). Le mythe évoque ainsi déjà deux thématiques omniprésentes dans les discours contemporains sur la traduction : le rapport ambigu à la vérité et l’exigence de la fidélité.

2 La culture occidentale est marquée par une « longue tradition qui veut que traduire soit impossible » (Mounin, 1955 : 8) à cause d’une présumée différence irréductible entre les langues. Dans la mesure où les traductions existent, l’« archaïsme théorique » (Ladmiral, 1995 : 41) de cette position semble évident. Cependant, la traduction se voit encore confrontée à la fameuse « objection préjudicielle » (cf. Ladmiral, 1994) qui lui attribue une défaillance inhérente. Toute entreprise de traduction porterait alors « préjudice » à l’original et serait nuisible à tout ce qui constitue ce dernier, de son contenu à sa forme, de son sens à sa lettre, etc. La métaphore de la « belle infidèle » souligne bien le statut ambigu de la traduction : la formule est utilisée par Gilles Ménage vers 1650, et vise une traduction d’Ablancourt dont la langue et le style étaient très « beaux » mais ne correspondaient pas au « contenu » du texte original (cf. Zuber, 1968). Le discours sur la traduction se heurte sans cesse à cette ambiguïté, mais celle-ci constitue aussi son intérêt proprement philosophique, notamment en ce qui concerne les conceptions de la vérité, de la fidélité et de l’identité. En effet, ces notions ne reposent pas sur des concepts bien définis et peuvent être mises en question à partir de leur signification dans le domaine de la traduction.

Vérité et « non-vérité(s) »

3 Tout d’abord, il convient de s’interroger plus précisément sur les oppositions conceptuelles qui sont en jeu. Comme le remarque Charles Le Blanc (2009 : 124), « [l]e mensonge n’est pas le contraire de la vérité ». Pour lui, le contraire de la vérité serait « l’erreur ». Si cette conception peut être remise en question, elle a le mérite d’introduire une dimension centrale, qui est celle de la volonté. Il conviendrait donc, dans un premier temps, de distinguer entre « vérité »/« vrai » comme « conforme à la réalité » et « fausseté »/« faux » comme « non-conforme à la réalité ». La distinction entre « fausseté » et « mensonge » résiderait ensuite dans l’intentionnalité : alors que la fausseté ou l’inexactitude pourraient être accidentelles et n’excluraient donc pas par principe une attitude de « sincérité », le mensonge serait un acte délibéré qui viserait à tromper.

4 Toutefois, pour qu’il y ait falsification en traduction, il faut que l’original soit perçu comme détenteur de vérité. Or, cette dichotomie doit être relativisée. Même en partant d’une définition générale de la vérité en tant que conformité à la réalité comme l’avait définie Aristote : « les propositions sont vraies en tant qu’elles se conforment aux choses mêmes » ( De l’interprétation , 9, 19a), force est de constater que si elle s’applique au langage et donc a priori aussi à l’écriture, cette définition s’avère réductrice lorsqu’il s’agit d’écriture de fiction ou d’idées. Dans ces cas, un rapport immanent à une réalité que l’on pourrait qualifier d’« extérieure » n’est plus immédiatement saisissable, comme le constate également déjà Aristote dans sa différenciation entre l’historien et le poète (cf. Poétique , 9, 1451ab). Or, dans le cas de la traduction, qui est par essence une écriture secondaire, un deuxième niveau de distance à la réalité tangible s’interpose par l’éloignement linguistique et historique entre l’original et la traduction. Il semble alors presque impossible de parler encore de « conformité à une réalité extérieure » par rapport à une traduction. Cette impasse apparente ne peut être surmontée qu’en considérant l’original comme point de référence. Or, comme nous allons le voir, celui-ci constitue une référence à la fois vague et contradictoire puisqu’il n’est ni absolu ni anhistorique.

2 cf. par exemple Popper, Karl (1979) : La logique de la découverte scientifique , Paris (Payot).

5 Une difficulté supplémentaire découle du fait que les conceptions de « vérité » et de « fidélité » se situent sur deux plans conceptuels fondamentalement différents. Aussi controversé et difficile à cerner qu’il soit, le critère de la vérité est censé être régi par une certaine objectivité comme principe épistémologique, soit en tant que correspondance à une réalité « en soi » et donc indépendante du sujet qui la perçoit, soit soumis à des principes d’observabilité et de vérifiabilité intersubjective que la philosophie des sciences a tenté d’établir 2 .

Les fidélités à l’original

6 La notion de la fidélité comporte en revanche une forte dimension morale ; il s’agit en effet d’une valeur plutôt que d’un critère objectif. La correspondance est dans ce cas non pas « objective » mais plutôt fondée sur des attitudes morales comme la loyauté, l’attachement ou le respect d’un engagement. De ces trois critères, le respect d’un engagement semble encore le plus proche du rapport entre le traducteur et l’auteur de l’original, voire entre la traduction et le texte original, deux rapports fondamentalement différents mais souvent confondus, comme nous le verrons par la suite.

7 La conception moderne du rapport entre original et traduction est fondée sur le constat que, puisqu’il n’y a pas de traduction possible sans original, l’original est sa condition sine qua non et la traduction par définition une activité secondaire. Cependant, Nesterova nous invite à nous interroger plus profondément sur la nature de cette secondarité en soulignant que « la définition d’‚ayant lieu pour la seconde fois‛ ne correspond pas à la nature du texte traduit » (Nesterova, 2011 : 110).

8 Dans ses études historiographiques, Berman démontre que cette secondarité n’a pas toujours été conçue comme telle. En effet, jusqu’à la Renaissance, l’opposition entre « traduction libre » et « traduction fidèle » n’existait pas et la traduction n’avait alors rien à « trahir ». Puisque l’original n’était pas considéré comme un texte figé qu’il s’agissait de respecter, l’échange et la reprise des idées se faisaient plus librement : « la distinction, pour nous évidente, entre un texte original et un texte second […] n’existait pas vraiment » (Berman, 1988 : 27). L’écriture était alors un « incessant ré-arrangement textuel » (Berman, 1988 : 24) qui comportait des citations déguisées et des emprunts intertextuels. Le fonds de textes dans lequel on puisait pour emprunter, modifier et développer des idées n’était nullement limité à un cadre national ou unilingue. Berman souligne que dans cette constellation linguistique et culturelle, la question de la fidélité ne se posait donc même pas (1988 : 26).

9 En considérant cette question dans une perspective juridique, Sherry Simon montre que la fidélité n’a pu s’imposer comme valeur qu’à partir du moment où étaient remplies trois « conditions minimales » : « 1) l’existence des langues bien délimitées […] ; 2) l’existence du texte clos ; et 3) l’existence de l’auteur comme garant de l’authenticité du discours » (1989 : 197). L’obligation à la fidélité envers l’original qui commence à s’instaurer à partir de la Renaissance est donc une invention assez récente dans l’histoire de la traduction. De nos jours encore, elle renvoie à un concept mal précisé juridiquement. Dans la loi française sur la propriété littéraire et artistique, la traduction est définie comme faisant partie des « œuvres dérivées », mais la loi n’a « jamais formulé de façon explicite le type d’équivalence qui doit exister entre la traduction et son original » (Simon, 1989 : 202). Le problème réside justement dans le fait qu’il ne s’agit pas, en réalité, d’une fidélité à quelque chose d’absolu et de bien défini, mais plutôt d’une pluralité de « fidélités contradictoires » (Davreu, 1986 : 24) que le traducteur est censé respecter :

« Entre la littéralité et le sens, entre le sens sensible et le sens intelligible, entre la parole et la langue, entre l’image acoustique et le concept, entre la langue-source et la langue-cible, entre le dit et l’écrit, l’épreuve du traducteur est de ne jamais pouvoir choisir un principe sans le transgresser dans la minute qui suit. » (Davreu, 1986 : 24)
  • 3 Joyce, James (1929) : Ulysse . Traduction par Auguste Morel assisté de Stuart Gilbert ; revue et cor (...)

10 Il est manifestement impossible d’être fidèle à tout cela à la fois, ce qui explique que l’on peut déceler des « pertes » et des « insuffisances » dans chaque traduction. Il faut cependant prendre en compte le paramètre de l’intention, que nous avions identifié comme ce qui distingue le mensonge de la fausseté et de l’erreur. Dans cette perspective, une distinction supplémentaire s’impose entre les deux instances concernées par la fidélité : celui qui est « trompé » parce qu’on lui « ment » (donc un public cible vaste et vaguement défini), et celui qui est « trahi » parce qu’on lui est « infidèle » (donc le texte original et/ou son auteur). Afin d’illustrer cette différence, il est intéressant de considérer des traductions faites ou co-signées par l’auteur de l’original, par exemple deux ouvrages de James Joyce, Ulysses et Finnegans Wake . Ces traductions peuvent certainement être considérées comme « non-fidèles » à l’original, elles s’en écartent même beaucoup. Oustinoff, ayant relevé plusieurs écarts importants par rapport à l’original dans la traduction d’ Ulysse 3 , constate qu’une évaluation de cette traduction se fondant sur le critère de la fidélité risquerait de « déboucher sur une aporie : en tant que traduction-monument, elle est intouchable ; en tant que traduction comportant des erreurs, elle serait une ‚mauvaise‛ traduction » (2001 : 121).

11 Cet exemple permet d’interroger le statut de l’auteur : est-il le seul à posséder le droit de s’écarter de l’original ? Et Joyce, en tant que « propriétaire » de son œuvre, concevait-il ce genre de traductions comme l’idéal et donc comme le modèle pour toute autre traduction qu’il ne cosignerait pas ? Ces interrogations reflètent bien le problème des deux instances de référence de la fidélité : si l’auteur juge la traduction « libre » adéquate, le public et la critique ne l’accueilleront pas pour autant de la même manière. Elle serait dans ce cas « fidèle » à la volonté ou aux intentions de l’auteur mais pas nécessairement au texte original proprement dit. La fidélité ne peut ainsi constituer qu’une valeur abstraite. Une mise en perspective de cette notion semble nécessaire afin de dépasser le « lexique moralisateur » (de Launay, 2011a : 182) par rapport à la traduction.

12 Ces considérations ne signifient pas pour autant que le traducteur ne sera pas amené à altérer sciemment le texte source : il doit même le faire, puisqu’il produit un nouveau texte, un autre texte. La perspective dans laquelle une transmission intentionnellement fausse serait le plus facilement concevable est celle de l’ emulatio (cf. Berman, 1988). Le traducteur chercherait ainsi à « améliorer » l’original afin de le rendre plus lisible ou afin de remédier à des imprécisions ou à des fautes stylistiques, etc. L’ emulatio peut bien sûr dépasser ce cadre vers des changements liés à une motivation idéologique. Dans ce cas, l’œuvre serait « transformée » afin de la présenter au public cible comme alignée sur une idéologie. Cela constitue peut-être le seul scénario dans lequel le public, l’original et l’auteur seraient « trahis ». Cependant, afin de juger des motivations d’une altération consciente du texte original, il est indispensable de prendre en compte la dimension de la compréhension même du texte.

L’identité : l’historicité de la compréhension et l’autonomie sémantique

13 Ricœur précise que le caractère même d’un texte fait qu’il doit être lu afin d’être compris et traduit (1985 : 12). Cette réflexion renvoie à la problématique de la compréhension, et interroge la possibilité ou non d’une universalisation de celle-ci. Il faut donc tenir compte de l’importance de la lecture comme « médiation opérée […] entre le monde du texte et le monde du lecteur » (Ricœur, 1985 : 12). Vu que « la lecture du traducteur est déjà une pré-traduction » (Berman, 1995 : 67-68), il est indispensable de prendre note de « la composante individuelle de la subjectivité traduisante » (Brisset, 1998 : 34). La dimension centrale de la subjectivité dans la compréhension se reflète doublement dans la traduction, car « deux traducteurs donneront rarement deux formulations identiques, alors même que le sens a été compris de la même façon » (Lederer, 2009 : 273). Ce n’est donc pas seulement la compréhension en soi qui est subjective ; l’expression de cette compréhension dans une traduction l’est tout autant.

4 Shakespeare (1946) : Hamlet . Paris (Gallimard).

5 Shakespeare (1957) : Hamlet / Le Roi Lear . Paris (Folio).

14 Cependant, il convient de noter que la compréhension individuelle s’exerce toujours « à l’intérieur de certaines limites » (Brisset, 1998 : 34) d’ordre culturel, social et historique, qui dépendent d’un contexte spécifique. Dès lors, des altérations inconscientes mais idéologiquement motivées seraient également concevables, « car il est évident que la traduction n’échappe pas à son temps et qu’elle suit l’évolution idéologique de son époque » (Guidère, 2010 : 51). François Peraldi (1990 : 135), en comparant les traductions de Hamlet par André Gide 4 et par Yves Bonnefoy 5 , constate que « Gide transpose la rudesse abrupte, non sans beauté poétique, certes, mais extrêmement directe et presque brutale du langage shakespearien ». Bonnefoy, lui, « accentue la rationalité quasi idéologique du débat intérieur dans une langue de jeune militant politique encore marqué par la religion et l’alexandrin classique » ( Ibid . : 136).

15 Ces constats entraînent deux conséquences importantes. Premièrement, les choix de traduction sont subjectifs mais non pas arbitraires parce qu’ils sont explicables. Deuxièmement, il s’avère impossible de traduire « une fois pour toutes », indépendamment du contexte historique. Il faut donc retraduire constamment les œuvres (cf. Berman, 1984 : 281), sans pour autant négliger l’intérêt des traductions antérieures qui illustrent les manières de comprendre et d’interpréter une œuvre à une époque donnée.

16 Mais quel que soit le degré de « fidélité » auquel elle aspire, aucune traduction ne peut toutefois être identique à l’original puisque le traducteur produit un autre texte. C’est dans ce contexte que Ricœur évoque la difficulté, voire l’impossibilité de juger de l’exactitude d’une traduction. Celle-ci résulte de l’absence du « troisième texte » (Ricœur, 2004 : 14) qui constituerait un moyen objectif de contrôler et de vérifier la « correspondance » de la traduction à l’original. Il en découle qu’« il n’existe pas de critère absolu d’une bonne traduction » (Ricœur, 2004 : 39) et que toute recherche de perfection serait vaine. Il faudrait faire le « deuil de la traduction absolue » (Ricœur, 2004 : 19) en se contentant de ne « viser qu’à une équivalence présumée, non fondée dans une identité de sens démontrable » (Ricœur, 2004 : 40). Or, afin d’illustrer cette absence de critère de vérification, on peut encore aller plus loin en questionnant l’idée même d’une identité de l’original à soi-même.

17 Au niveau de ce que l’on peut appeler le « matériau » du texte, on peut considérer comme acquis qu’un texte est identique à lui-même quand il s’agit littéralement du même texte. Ce constat peut paraître banal. Il est cependant difficile d’établir une autre forme d’identité d’un texte à un autre.

18 C’est encore Ricœur qui nous livre des pistes pour aborder cette problématique en introduisant la notion d’une « autonomie sémantique du texte » (2010 : 37). Celle-ci implique que le texte, simplement par le fait d’être fixé par l’écriture, acquiert une existence et une historicité propres. Avec le temps, le texte s’autonomise par rapport à son contexte de création et par rapport aux intentions de son auteur ; il leur survit et développe des significations qui les dépassent. Dans « Pierre Ménard, auteur du ‚Quichotte‛ » de Borges (1993 : 467-475) par exemple, l’auteur fictif procède à une réécriture matériellement identique du Don Quichotte plusieurs siècles après la publication initiale de cette œuvre. Comme l’explique Marc de Launay, les deux textes « verbalement identiques » sont présentés par Borges comme fondamentalement différents à cause de leurs différents contextes de publication (2011b : 83). Ce texte de Borges, tout en étant une parodie, met ainsi en évidence « l’historicité du sens » (de Launay 2011b : 85). Ce changement du sens ou de la signification d’un texte suite à un changement de contexte historique illustre l’autonomisation du texte par rapport à sa situation de création et, partant, le caractère illusoire de l’identité intemporelle d’un texte.

19 Cette perspective permet de s’éloigner de l’idée qu’il faudrait traduire simplement ce que « l’auteur a voulu dire », car on n’a jamais accès qu’à un texte qui se transforme dans le temps. On peut donc partir du principe que l’auteur lui-même « ne sait pas ce qu’il dit parce que quels que soient les mots qu’il choisit pour le dire, c’est le contexte dans lequel ils seront écoutés qui produira pour l’auditeur l’effet de signification » (Peraldi, 1990 : 134).

20 On peut conclure que l’idée d’une identité intemporelle et intersubjective du texte est illusoire, à la fois pour l’œuvre et pour sa traduction. Le risque d’un relativisme absolu peut être surmonté par la mise en évidence de l’historicité du sens et du rôle de la subjectivité contextualisée du traducteur. Mais le fait que l’original ne peut pas être considéré comme identique à lui-même met entre parenthèse la question de savoir si une traduction est fidèle à l’original. Elle ne peut alors être tout à fait fidèle qu’à la compréhension du texte par le traducteur. Celle-ci ne peut pas avoir de prétention à la vérité. Il faut donc abandonner l’idée d’une traduction « objective » qui correspondrait soit à la « vérité extérieure » soit à la « vérité textuelle ».

21 On pourrait même aller plus loin et questionner l’exigence même d’une relation référentielle du langage au réel. Celle-ci ne peut être dépassée que par le recours à des conceptions non-fonctionnalistes du langage. Nouss résume de manière très concise cette conception et ses implications pour la traduction :

22 « Le langage n’est pas soumis à la réalité ni à son service, il lui résiste et s’y oppose, permettant à l’être humain de refuser le monde tel qu’il est. Là, dans cette distance et cette artificialité, se fondent la liberté humaine et sa capacité à parler au futur ou au conditionnel ; là se fonde ‚l’art du traducteur‛, tiraillé entre ‚le besoin de reproduire et celui de recréer soi-même‛, reconduisant l’ambiguïté des rapports entre le langage et le réel » (2001 : 172).

6 Italien pour « Traduire, c’est trahir. »

23 Faut-il pour autant suivre Nouss dans son « éloge de la trahison » (2001) et dans ce qui peut s’apparenter à un mouvement de fuite en avant assumant pleinement la devise « traduttore, traditore » 6  ? Faut-il alors conclure que « [t]oute “bonne“ traduction doit abuser » (Berman, 1999 : 79) ? Cette position paraît extrême. Toutefois, une conception de la traduction qui partirait de l’idée que celle-ci peut apporter un gain à l’œuvre par la créativité avec laquelle elle l’interprète et la recontextualise apparaît certainement plus riche que la rhétorique moralisatrice. Une mise en perspective critique des valeurs de la fidélité, de l’identité et de la vérité mène ainsi vers une conception plus souple de la traduction. Au lieu de postuler une vérité inhérente à l’original que la traduction ne peut que trahir et détruire, il conviendrait de s’ouvrir aux potentiels d’une pluralité de compréhensions historiques qui se reflète dans la pluralité des traductions.

Bibliographie

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Berman, Antoine (2001) : « Au début était le traducteur », TTR : traduction, terminologie, rédaction , 14. 2, p. 15-18.

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Borges, Jorge Luis (1993) : « Pierre Ménard, auteur du „Quichotte“ », in : Œuvres complètes, vol. 1, trad. Roger Caillois, Nestor Ibarra, Paul Verdevoy, Paris (Gallimard), p. 467-475.

Brisset, Annie (1998) : « L’identité culturelle de la traduction. En réponse à Antoine Berman », Palimpsestes , 11, Paris (Presses Sorbonne Nouvelle), p. 31-51.

Chevrel, Yves (2006) : « La lecture des œuvres littéraires en traduction : quelques propositions », L’information littéraire , 58.1, p. 50-57.

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Joyce, James (1929) : Ulysse . Traduction par Auguste Morel assisté de Stuart Gilbert ; revue et corrigée par Valery Larbaud et l’auteur. Paris (Gallimard).

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Le Blanc, Charles (2009) : Le complexe d’Hermès : regards philosophiques sur la traduction . Ottawa (Les Presses de l’Université d’Ottawa).

Lederer, Marianne (2009) : « Le sens dessus dessous : herméneutique et traduction », in : Cercel, Larisa, dir. : Übersetzung und Hermeneutik - Traduction et herméneutique , Bucarest (Zêta Books), p. 267-292.

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Nesterova, Natalya (2011) : « Le problème philosophique de l’Autre », in : Berner, Christian et Milliaressi, Tatiana, dir. : La traduction : philosophie et tradition   : interpréter/traduire . Villeneuve d’Ascq (Presses universitaires du Septentrion), p. 97-112.

Nouss, Alexis (2001) : « Éloge de la trahison », TTR   : traduction, terminologie, rédaction , vol. 14.2, p. 167-179.

Peraldi, François (1990) : « « Théoriser, c’est pas terroriser ou l’erreur en traduction », Meta : journal des traducteurs, 35.1, p. 133-137.

Ricœur, Paul (1985) : Temps et récit 3 : Le temps raconté . Paris (Seuil).

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1 Il ne sera pas question ici de la traduction de textes sacrés qui pose des problèmes différents, notamment dans les traditions juives et chrétiennes où une dimension « révélée » de la vérité permet des traductions fidèles.

3 Joyce, James (1929) : Ulysse . Traduction par Auguste Morel assisté de Stuart Gilbert ; revue et corrigée par Valery Larbaud et l’auteur. Paris (Gallimard).

Pour citer cet article

Référence électronique.

Sabine Mehnert , «  « Traduire, c’est trahir » ? Pour une mise en question des notions de vérité, de fidélité et d’identité à partir de la traduction  » ,  Trajectoires [En ligne], 9 | 2015, mis en ligne le 15 décembre 2015 , consulté le 02 décembre 2023 . URL  : http://journals.openedition.org/trajectoires/1649 ; DOI  : https://doi.org/10.4000/trajectoires.1649

Sabine Mehnert

Doctorante en philosophie, École normale supérieure de Paris, [email protected]

Droits d’auteur

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Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-SA 4.0 . Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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